Syndrome de la page blanche…5 étapes pour le surmonter

Devant mon écran d’ordinateur, le curseur clignote. Je change d’outil… Mon stylo est immobile au-dessus la page blanche de mon cahier.
Peu importe que j’essaie le mode numérique ou la méthode de la vieille école, le résultat demeure le même : pas de mots, angoisse ; ce n’est pas mon état normal. Le syndrome de la page blanche frappe encore.

Je n’entrevois aucune issue, les idées bourdonnent dans ma tête, la structure est digne de la tour de Pise (oui, je sais, elle tient depuis 848 ans ; cet article survira-t-il aussi longtemps ?).

Je ne me supporte plus quand je suis coincée dans cet état. Ça fait trois semaines que ça dure. Comment vais-je m’en sortir ?

Une citation monte à cet instant même :

Entièrement d’accord, c’est dans l’action que les écrits prennent forme. Alors, action !

Matériel dont vous aurez besoin :

  • Plusieurs feuilles de papier (ex. : feuilles de cahier, feuilles volantes, peu importe la couleur)
  • Un stylo ou des feutres de couleurs (suivant votre humeur)
  • une paire de ciseaux
  • un rouleau de ruban adhésif
  • un surface pour afficher (tableau, porte, mur, frigidaire, etc.)

La technique des bouts de papier

Cette technique a été créée par Raymonde Forget et adaptée au syndrome de la page blanche:

  • Lorsque vous identifiez les incontournables de la rédaction de votre article, c’est important d’aller au-delà du classique « générer des idées, structurer les idées et réviser texte ».
  • On cherche des incontournables plus précis comme : relire l’article de fond de Mr le spécialiste, appeler Ginette pour connaitre son point de vue, trouver une ou deux citations, m’assurer de ne pas être dérangée, avoir une bouteille d’eau fraiche, trouver un titre percutant, identifier mon intention, etc.

————————————————————————-

1- Identifier les incontournables de la rédaction de votre article

  • Écrivez-les les uns en dessous des autres, peu importe l’ordre dans lequel ils se présentent à vous.
  • Laisser l’espace nécessaire entre chaque pour faciliter le découpage.
  • Lorsque vous croyez avoir fini, ajoutez-en un dernier : celui auquel vous n’aviez pas pensé jusqu’alors.

Conseils :

  • L’idée est de ne pas se censurer. Laisser monter tout ce qui surgit et le noter.
  • Tout ce qui se présente à vous à cet instant est bon. Il n’y a pas de mauvaise idée.
  • Vous êtes en mode « je me laisse aller, je lâche le contrôle ».

2-Briser le modèle de pensée

  • Découper chaque incontournable du projet.
  • Déposez-les le côté écrit vers le bas, en vrac, un par un. Vous vous retrouvez avec une pile de papier devant vous.
  • Mélangez-les, un peu comme on bat un jeu de cartes.
  • Prenez une feuille, au hasard.
  • Collez-la en haut du tableau, sans lire le contenu.
  • Répétez avec toutes les feuilles sans lire le contenu, en les collant les unes en dessous des autres, jusqu’à ce qu’il n’en reste aucune.

Conseils :

  • Le collage des étapes sans lire le contenu se fait mécaniquement.
  • Vous devez lutter contre la curiosité, c’est très important.
  • Vous vous concentrez sur la mécanique : vous prenez, vous collez, vous prenez, vous collez, etc.
  • Vous serez amplement récompensé au point suivant, je vous le garantis.

3- Faire émerger les possibilités

  • Tenez-vous loin du tableau
  • Lisez à haute voix la nouvelle séquence,
  • Quelle est votre première impression ?

Conseil :

  • On parle ici de prendre une distance, de couper le lien émotionnel et de permettre au rationnel de faire surface.

4- Réorganiser la séquence

  • Supprimez le superflu.
  • Regroupez les doublons.
  • Ajoutez ce qui manque.

Conseil :

  • Votre esprit rationnel s’en donne à cœur joie : vous reprenez le contrôle.

5- Ajouter de la puissance

  • Une fois la réorganisation des étapes terminée, prenez quelques instants pour identifier ce que vous venez d’apprendre.
  • Dans l’avenir, que ferez-vous différemment lorsque vous aurez à faire face au syndrome de la page blanche ?

Ce que j’ai appris

J’utilise cette technique à chaque fois que je suis bloquée…c’est-à-dire plusieurs fois par an. De plus, j’ai créé mon propre rituel d’écriture :

  • Je choisis le moment de la journée où je suis la plus productive
  • Je mets mon collier porte bonheur
  • J’allume une bougie sur mon bureau

Vus de l’extérieur, ces éléments peuvent sembler non essentiels. Pourtant, ce sont des incontournables sans lesquels la page blanche s’invite à mon bureau.

carine_burnot

Je vis et rédige au Québec. Je crois profondément au plein pouvoir des mots. J’adore écrire des articles sur mesure, toujours dans le but de vous permettre de générer des opportunités. Je propose également un guide de rédaction d’articles de blogue de qualité en 4 étapes (sans y passer un temps fou, tout en touchant votre tribu).

Post a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *